acquêt par licitation : achat par vente aux enchères d’un bien indivis provenant d’une succession
acte de reméré : terme de jurisprudence. Convention par laquelle le vendeur d’un fonds se réserve le droit de reprendre la chose vendue en remboursant à l’acheteur le prix et les frais de son acquisition dans un délai convenu.
airée : quantité de gerbe que l’on pouvait étendre sur l’aire de la grange
arrenter : donner ou prendre à rente
aveu : (Littré) Terme de féodalité. Acte établissant une vassalité.
bail à ferme : se dit d’un bail dont le fermage intervient après récolte, à terme
bail à moitié fruits : se dit d’un bail dont le terme intervient deux fois dans l’année
belle saison : entre la croix de mai (13 mai, fête de l'invocation de la Sainte-Croix) et la croix de Septembre (14 septembre : fête de l'exaltation de la Sainte-Croix)
blanque : jeu de hasard, loterie
boire : ruisseau boueux (de boe = boue ?)
bourrée : fagot de menus branchages
brégeon : plant de vigne
busse : en Anjou, tonneau de 237,8l appelé barrique. Il y a deux busses dans une pipe de vin.
cens : terme de jurisprudence féodale. Redevance que le possesseur d’une terre payait au seigneur
chantre : chanteur dans un service religieux
chapellenie : maison du chapelain
chartrier : Le mot chartrier désignait la totalité des documents officiels appelaient chartres par le passé et par dénaturation devenus chartes. Ces documents prouvaient la légitimité d’une propriété foncière et les droits d’un puissant seigneur ou d’une importante institution. Par extension, le mot chartrier s’appliqua à la salle ou le lieu où étaient rangés ces documents de valeurs. (source Wikipédia)
châtellenie : seigneurie et juridiction d’un seigneur châtelain ; vient après le baron dans la hiérarchie nobiliaire
chetel voir chatel : biens, patrimoine. Rapport en argent d’un champ ou d’une vigne
closerie : exploitation rurale de 6 ha maximum exploitée sans boeufs de labour. Parcelle de vigne de quelques hectares de superficie et confiée à un closier
coche : bûche
colloquée : placée, localisée
cloux : clos
commande : acte d'huissier qui donne ordre de payer
commun : bien communal
conclusions : demandes en justice
cotret : en Anjou, sorte de manne en osier, à deux anses dans laquelle on passe une perche pour la porter. Elle servait à décharger la chaux et le charbon des bateaux ; elle était comptée pour 50 litres. 5 cotrets faisaient une barrique de 250 litres environ. Au XVème siècle sur la loire : baril à mettre du vin ou de l’huile. 6 cotrets remplissaient un muid.
décime : Anc. Régime. Dixième partie des revenus ecclésiastiques, versée par le clergé au roi ou au pape et qui est exigée exceptionnellement ou fixée pour une période de plusieurs années.
dénier son dû : refuser, dénier
dîme (Littré) : Prélèvement que l'Église au Moyen Age (et plus tard le seigneur) faisait sur les récoltes, et qui en était ordinairement le dixième. Lever, payer la dîme des blés, du vin. Il y avait des dîmes qui faisaient la douzième partie, la treizième partie. Les dîmes s'affermaient.
espices : frais de procès
exploit : acte d'huissier
fabrique de l’église : tout ce qui appartient à une église paroissiale, les fonds et revenus affectés à l’entretien de l’église, l’argenterie, le luminaire, les ornements
féal : fidèle, loyal, sincère
fors : hormis
franc-devoir : en jurisprudence féodale, se dit d’un fief dont l’hommage a été changé en devoirs ou donné à condition d’une simple rente
fresche : 1) vieux terme de droit coutumier qu’on trouve dans les actes et quittances. « La fresche est le statut même des co-frescheurs ou ce mode de fermage imposé abusivement par les seigneurs à leurs tenanciers et qui établissaient entre ceux-ci la solidité ou responsabilité collective ». 2) Peut-être également l’appellation donnée jadis à un champ aux contours irréguliers et enclos de haies.
gagnage : patis ou pâturage où vont paître les troupeaux : elles vont chercher leur nourriture donc gagner leur nourriture
gaiges : pris à gage
gaignage : de gagner, se dit des revenus distribués au prorata des présences à certains offices
grosse : copie exécutoire
hoirs : héritiers
illec : en ce lieu
lices : fossés
lige : adj : en parlant d'un vassal qui a promis à son seigneur toute fidélité contre qui que ce soit sans restriction
n.m : redevance due pour une terre possédée sous la charge de l'hommage lige
maille : monnaie du moyen-âge, équivalant à un demi denier
mense : revenu d’une abbaye, d’un chapitre ou de ses membres (mense commune)
mestive : moisson, temps de la moisson (rencontré orthographié métive)
méteil : mélange de froment et d’une autre céréale semés et récoltés ensemble
minute : original
naviaux : navets
non-adjudication : se dit lorsque la vente aux enchères (adjudication) ne trouve pas d’acquéreur au prix minimum
noue : prairie humide, marécage
ouche : bonne terre cultivable
pédologie : étude physique et chimique des sols
perrier : lieu creusé dans les caves
pieça : naguère, il y a longtemps
pouillé : registre de comptes, liste des biens d’un fief ou d’un chapitre
Port Célestin : Célestin Port est un historien français né le 23 mai 1828 et mort le 4 mars 1901. Né à Paris dans une famille modeste (son père tient un magasin de parapluies), il suit une scolarité à l'École des chartes, rédige une thèse intitulée Essai sur le commerce maritime de Narbonne (soutenue en 1852) et, en 1854, devient archiviste du département de Maine-et-Loire. Aiguillonné par son maître Jules Quicherat, il consacre 47 ans de son existence à l’histoire de l’Anjou, sur laquelle il publie d'importants travaux. Son œuvre maîtresse — et souvent plagiée — est son "Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire" publié en trois volumes de 1874 à 1878. Il opère en même temps au classement des archives départementales.
prébende : Revenu ecclésiastique, portion de la mense capitulaire d'une Eglise, attachée, annexée ordinairement à une chanoinie (académie française)
prestimonie : espèce de bénéfice qu’un prestre dessert. La prestimonie est un fonds ou revenu affecté par un fondateur à l’entretien ou à la subsistance d’un prêtre, sans être érigé en titre de bénéfice, de chapelle, prébende
provigner : multiplier par provin
provin : plant qui nait d’un cep de vigne, choisi pour sa fertilité et ses qualités vinifères que l’on couche complètement en terre dans une fosse d’une quarantaine de cm (=marcotter)
regaillement : répartition
remembrances : souvenirs
sacriste : On appelle ainsi, dans certains chapitres ou monastères, un bénéficier qui possède un bénéfice appelé Sacristie.
secrétin : sacristain
seïlle : seigle (XVIème)
si aucun est : s’il y en a (s’il en reste)
souloir : (de soleo) : avoir l’habitude
temporel : revenu qu'un ecclésiastique tire de son bénéfice
terrier : registre contenant l'état des droits attachés à une terre
tessier : tisserand
thesmophories : fêtes que les femmes de certaines cités grecques, et notamment les femmes d'Athènes, célébraient pendant trois jours, en l'honneur de la déesse Déméter, au moment des semailles d'hiver, en octobre et en novembre. vidimée : vue (part. pass.)